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 L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain]

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Romain P. Lesage
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MessageSujet: L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain]   L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain] Icon_minitimeLun 17 Juin - 6:24

L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes.
Cela faisait quelques jours à peine que j'étais revenu de Poudlard. J'avais tout d'abord été voir ma soeur, mais je m'étais vite rendu chez la personne où je me sentais le mieux. Hypérion comptait beaucoup pour moi et c'est comme son fils que je frappais à la porte de cette maison de ville traditionnelle que j’affectionnais beaucoup. Comme d'habitude se fut Holsky qui m'ouvrit la porte. Un sourire s'afficha automatiquement sur le visage de l'elfe.  Je me moquais bien de la sale réputation que l'on pouvait faire à ces « créature ». Holsky était d'une attention sans égale et en le voyant je ne put m'empêcher de le prendre dans mes bras et de le serrer fortement. Il m’appelait toujours " vénérable Romain''  bien que mille et une fois j'avais pu lui dire de  m’appeler simplement Romain ou même par un diminutif de son choix. Il était loyal et mérité toutes les attentions du monde. Une foi que j'avais posé à terre ce cordon bleu hors pair il me proposa de la nourriture à n'en savoir que faire. Comme d'habitude l'on c'était gavé de sucrerie dans le poud lare express, mais par plaisir de voir Holsky s'activer en cuisine pour son plus grand plaisir, je lui demandais un petit encas de son choix. Je le regardais courir à la cuisine et le suivais tranquillement. La maison n'avait pas changé, comme d'habitude. Toujours aussi grande, toujours luxueuse et avec ce style si particulier, un mélange d'ancienneté et de modernité. Ici l'on ressentait le présent et le passé, un délice de la vue et même de l'odorat. Je m'étais assis sur une chaise de la cuisine et je racontais quelques bêtises des uns et des autres dans mon dernier voyage dans ce train mythique. Holsky ne tarda pas à poser devant moi une assiette de sandwich de thon ainsi qu'une tasse de thé en me promettant que demain matin il me préparerait un déjeuner typiquement français.Bien que doué en cuisine Holsky était aussi très cultivée, nous parlions des récents évènements politiques et c'est tout naturellement que je m'inquiétais pour le moral d'Hypérion. Un roi à la tête du pays voulait dire qu'il n'y avait plus de démocratie et donc plus de partis politiques. Enfin, c'est ce que je me disais. Je demandais à ma " maman " gâteau s'il se trouvait ici, mais il me répondit qu'il était sorti déjeuner en ville. J'allais pouvoir me rendre un peu plus présentable. J'avais de nombreuses choses à lui dire. Le principal était que j'avais demandé Laïla en mariage et l'autre étant les études que j'allais devoir poursuivre. Une idée  folle de devenir acteur m'était venue à l'esprit. J'en avais les capacités, mais ne savais pas vraiment si cela était bien pour moi.
Une foi que j'eus finie de boire mon thé et manger bien plus vite qu'Holsky avais le temps de me préparer des sandwichs je m’éclipsais en laissant une fleur sur la table. J'entendais sa surprise  de l'entrée  et grimper les escaliers en enchainant les marches deux par deux. J'arrivais dans ma chambre en chantonnant et découvrais qu'un maniaque du rangement s'était chargé de ranger toutes mes affaires.
« Merci, Holsky ! »
J'étais certain qu'il m'avait entendu. Il avait même mi dans des cadres une photo de Laïla au bord du Lac noir et une autre où nous nous trouvions tous les deux sur un banc. Je passais délicatement mon doigt sur le verre, comme si je pouvais caresser ses cheveux. Je voulais déjà lui écrire une lettre, lui demander de me rejoindre. J'irais chercher chez ma grand-mère moldu la bague de fiançailles familiale et je lui offrirais pour officialiser, en quelque sorte, ma demande. Il y avait bien d'autres cadres posés sur le bureau et sur le bord de la fenêtre. Lily, Ralph, Anna, Holsky, Hypérion, Cobb, grand-mère, maman, Victoria, ils y étaient tous. Je regardais l'heure sur ma montre et filais dans la salle de bain où en deux temps trois mouvements je prenais une douche bien chaude. Je sortais, un drap de bain autour de la taille, et regardant de droite à gauche je filais comme le vent enfilé des vêtements propres.
Une fois habillée comme il fallait, chemise et pantalon de costume, je m'installais devant le bureau pour écrire une lettre à Laïla que Plume, ma chouette, allait lui conduire.
J'avais à peine terminé quand j'entendais du mouvement au rez se chausser. Hypérion devait être rentré. Je sortais donc de ma " tanière " pour le rejoindre. Arrivé en bas je devinais tout de suite qu'il devait se trouver dans le salon c'est donc là que je me rendais. Je frappais à la porte avant d'entrée et comme deux bons anglais nous nous serrions la main.
« Bonjour Hypérion, je suis vraiment content de te voir, j'ai plein de choses à te dire ! » 
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MessageSujet: Re: L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain]   L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain] Icon_minitimeLun 17 Juin - 12:38



    La dégradation politique s'était faite en un an, depuis que Maximilian St-Clare était arrivé au pouvoir. A partir de là, la démocratie avait chuté tranquillement, à l'abri des regards. Devait-on s'en étonné ? Certainement, oui. Hyperion n'était pas le genre à stigmatiser les sangs purs. Mais là, c'était la goutte de trop, celle qui faisait déborder le chaudron. Comment pouvoir encore faire confiance en ces individus armé d'un melon pour tête ? Ils se croyaient tous rois, nom de nom ! Avec Helios Dragonneau à leur tête, c'était tout simplement le début de la fin. Il fallait songer à déménager. Un politicien démocrate n'y avait pas sa place. Une lettre anonyme était même arrivée jusqu'à lui, la veille. Elle disait, en deux mots, accompagné d'une tête de veau qui avait souillé le seuil de sa porte:

    Attention ! Votre présence de nuisible ne convient à personne, ici. Ceci est le premier avertissement.

    Charmant. Vive la monarchie, je vous jure ! Il avait espéré un jour diriger ce pays. Il semble que ce serait pour une autre fois. Ou pour jamais. La monarchie, si elle était bien implantée, pouvait survivre plusieurs siècles. Et la société sorcière était tellement archaïque. Elle allait accepter sur le champs ce nouveau régime. Hyperion espérait voir le nombre de la population maigrir durablement. Il fallait fuir, c'était impératif. Le peuple libre souffrirait, autrement. La France pouvait être un bon point de chute. L'ancien politicien se voyait bien installer un réseau où les anglais libres protesteraient et se préparait à reprendre par la force leur liberté et leur pays perdue. Il s'y voyait déjà à la tête, s'adressant à la radio aux anglais resté dans le paradis perdu: "Anglais, anglaise, ici Hyperion Palmer, anglais libre, luttant contre la dictature supposément nécessaire de monsieur Dragonneau...". Les messages se multiplieraient, la résistance s'instaurerait. Après, il vaincrait l'usurpateur, réinstaurerait la démocratie, serait élu (il le mériterait bien après tout ça, non ?), et il redresserait d'une main experte le pays. Il passerait dans la légende sous le nom de l'Homme de Fer.

    Il pensait à tout cela, et à bien d'autre chose quand il entra chez lui. Il y avait la tête bien sympathique de son elfe de maison qui l'accueillait en ces termes:

    - Maître ! Maître ! Le vénérable Romain est de retour !
    - Voilà une bonne nouvelle, dit Hyperion.

    Ses lèvres s'élargirent en un sourire. Il était content, bien sûr. Mais son abattement était trop grand pour qu'on puisse déceler la moindre conviction en la matière. Holsky tendit une assiette de pâte à la sauce bolognaise en expliquant que cela méritait un plat consistant et exotique. Et il est vrai que le parfum de la sauce transportait soudainement Hyperion bien plus au sud et au soleil réparateur. Mais il n'avait pas franchement faim, aussi préféra-t-il se rendre au salon. Quelques instants plus tard apparu son "fils adoptif", après avoir frappé à la porte, qui le salua en ces termes:

    - Bonjour Hypérion, je suis vraiment content de te voir, j'ai plein de choses à te dire !

    Ils s'étaient serrés chaleureusement la main, comme de bons amis. Les effusions de sentiments ne cadraient pas tout à fait avec le caractère de la relation des deux hommes. Hyperion invita son ami à s'asseoir. Un ami à qui il comptait payer les études supérieurs. Il se réfugia lui-même dans un fauteuil très confortable.

    - Eh bien, dis-moi, quels sont toutes ces choses que tu as à me dire ?

    Il était réellement curieux. Et réellement à cent lieux des petites annonces que lui ferait Romain.

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Romain P. Lesage
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MessageSujet: Re: L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain]   L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain] Icon_minitimeMar 18 Juin - 17:58

J'étais heureux de le voir. Il avait bonne mine, bien mieux que celle que je lui avais imaginée. Surement, préparait-il déjà quelque chose contre la monarchie, mais cela m'importait peut sur le moment. J'étais tout excité à l'idée de me libérer de mes fardeaux. Je me répétais néanmoins que je ne devais faire qu'une chose à la fois.
Lorsqu'il me fit signe de m’asseoir je n’hésitais pas une seconde et me laissais tomber dans un fauteuil.
Eh bien, dis-moi, quels sont toutes ces choses que tu as à me dire ?
Je le regardais s’asseoir en me mordant la lèvre inférieure. En moins de quelques secondes je venais de perdre toute ma détermination. Comment allait-il prendre la chose ? Je ne voulais absolument pas me disputer avec lui, pas à peine revenu, mais je ne pouvais pas non plus ne rien lui dire. Je vivais sous son toi et c'était normal qu'il soit au courant de toutes choses importantes me concernant.
Hypérion semblait curieux et je le comprenais. Je joignais mes mains entre elles et je me mis à parler d'une voie plutôt réticente.
-Euh... Vois-tu... je. Tu te souviens de Laïla Clennam ! La très jolie fille avec qui tu m'as dit que j'étais venu te voir le soir de Noël ! Eh bien, figure-toi que... je l'aime beaucoup. C'est même plus fort que ça ! En fait je l'aime et bien plus que... que... jamais je n'ai aimé une personne comme je l'aime elle. Enfin, tu me comprends !
Je savais bien qu'il me comprenait. Lui aussi avait eu un grand amour. Mes yeux à moi devaient scintiller tellement ma passion pour elle me dévorait. Je n'avais pas mal. J'étais heureux. Mon coeur battait plus vite et m'apportait deux fois plus d'oxygène. Je vivais encore mieux qu'avant.
-L'on me prend toujours pour un fou tordu d'amour, mais Laïla est la première que j'aime d'un amour semblable à celui de Roméo et Juliette. J'en viens donc au dénouement. Lorsque je l'ai croisée par hasard en haut de la tour d'astronomie j'ai pris une décision radicale. Une décision que j'ai orchestrée à l'improviste , mais qui est sincère. Je l'ai conduite au bord du lac noir et entre jour et nuit je lui ai demandé de bien vouloir m'épouser...
Je levais la tête vers Hypérion, les yeux inquiets.
-Hypérion... Elle a dit OUI .
Maintenant il n'y avait plus qu'à attendre sa ou ses réactions. Le moment était peut-être mal choisi pour annoncer ce genre de chose, mais voilà je l'avais faits. Laïla était celle que j'aimais et je n'avais aucune honte à le proclamer haut et fort. Elle deviendrait ma femme, elle serait la mère de mes enfants et elle serait celle avec qui je vivrais jusqu'à la fin. Je ne voulais qu'elle. Jamais il ne me serait possible de retomber amoureux de la sorte, jamais. Soit Laïla m'aimait d'un amour véritable, je n'en doutais pas, et ce jusqu'au bout, soit cet amour s'évanouirait et jamais plus je ne retomberais amoureux.
Je voulais qu'Hypérion me soutienne. Seulement ça. Je n'attendais même pas une réponse sur l'instant. Nous avions encore le temps. Laïla est moins n'étions encore que fiancés, notre mariage aurait lieu bien plus tard sauf en cas de force majeure. Les fiançailles étaient en quelque sorte le signe de notre promesse. La promesse de nous réunir un jour devant l’hôtel de Dieu.
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MessageSujet: Re: L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain]   L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain] Icon_minitimeVen 21 Juin - 17:46



    Hyperion trouvait amusante la façon dont Romain se dépatouillait, un peu gêné, pour faire ses révélations. Il était charmant, lorsqu'en se mordant la lèvre inférieur, il osait scruter les moindres réactions de son interlocuteur qui avait l'air d'autant plus intéressé par la conversation qui allait suivre. La façon dont il joignait ses mains lui donnait un je-ne-sais-quoi presque comique. A le voir, on aurait pu croire qu'il allait annoncer l'apocalypse.

    D'abord, sa voix se fit réticente. Il commença par lui parler de Laïla Clennam -une chouette fille, en vérité- qu'il désigna comme très jolie -ce qui n'était pas faux. Il tenta de faire comprendre à Hyperion qu'il n'avait jamais autant aimé une personne de sa vie. Le politicien pouvait aisément comprendre. "Elle", c'était une personne différente pour tout le monde. Ce mot pouvait désigner différentes femmes au cours de la vie. La mère, d'abord, durant l'adolescence une fille différente à chaque semaine, puis à l'âge adulte, une femme resté à jamais aimé. Hyperion inclina la tête, refusant l'odieuse vérité. Elle l'avait quitté, et à chaque fois qu'il y pensait, il voulait se frapper compulsivement le visage. Lorsqu'il regardait à nouveau défiler toute sa vie, Hyperion se disait qu'il ne l'avait pas eu facile. Il aurait mérité de trouver l'amour, une seconde fois. Ou d'avoir à nouveau Claire à ses côtés. On avait déjà vu, après tout, des amants dont le coeurs s'étaient enflammés deux fois. Mais cette histoire ne serait pas celle d'Hyperion et de Claire.

    De retour à l'innocence d'un amour sincère, Romain annonça qu'il avait fait une demande en mariage à Laïla. Les yeux d'Hyperion s'agrandirent et un sourire apparut sur son visage, à mi-chemin entre la joie véritable et la moquerie. C'était là la preuve d'une bien belle naïveté. Touchant. Mais il devait le mettre en garde, tout de même.

    - Romain, écoute... Je suis très heureux pour toi. Le sentiment amoureux réciproque est la plus belle chose qui puisse arriver entre deux êtres. Mais en tant qu'adulte tout frais sortit de Poudlard (et ta copine qui y est toujours je crois), n'est-il pas... n'est-il pas un peu tôt pour passer la bague au doigt ? Je veux dire... Tu es si jeune et le coeur peut être si... changeant à cet âge-là. Je ne dis pas que tu vas cesser d'aimer Clennam du jour au lendemain. Mais... s'engager dans une relation si sérieuse à un âge comme le tiens, c'est... c'est beaucoup !

    Bon, ça c'était pour le pitch un peu chiant.

    - Du coup, tu pourrais peut-être aussi simplement te fiancer, par exemple ? Je veux dire, cela pourrait faire une très jolie cérémonie, et ce serait avec plaisir que je t'aiderais à faire les préparatifs !

    Et ça c'était pour le pitch plus sympa, plus relax. Maintenant, passons aux annonces sérieuses:

    - Maintenant... sache Romain qu'avec le nouveau régime, je suis loin d'être le bienvenu. Je songe à partir en France et à appeler tous les sorciers qui se révoltent contre Dragonneau... Dans moins d'une semaine, je compte être parti. Je te propose de me suivre, bien évidemment. Mais encore une fois, c'est à toi de voir.

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MessageSujet: Re: L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain]   L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain] Icon_minitimeMar 25 Juin - 9:16



Des gros yeux, mais un sourire. Un sourire qui me redonna le mien. Soulager, amoureux, simplement heureux.
-Romain, écoute... Je suis très heureux pour toi. Le sentiment amoureux réciproque est la plus belle chose qui puisse arriver entre deux êtres. Mais en tant qu'adulte tout frais sortit de Poudlard (et ta copine qui y est toujours je crois), n'est-il pas... n'est-il pas un peu tôt pour passer la bague au doigt ? Je veux dire... Tu es si jeune et le coeur peut être si... changeant à cet âge-là. Je ne dis pas que tu vas cesser d'aimer Clennam du jour au lendemain. Mais... s'engager dans une relation si sérieuse à un âge comme le tiens, c'est... c'est beaucoup !
Hypérion réagissait comme toute personne sensée, il me m'était en garde contre cet état d'âme. Je le comprenais. Je me demandais si nous étions toujours aussi jeunes que l'on pouvait le croire. Notre physique ne reflétait pas forcément notre esprit. Ce que nous avions vécu nous faisait plus mature, un sentiment de connaissance de la vie particulier. Se battre ainsi n'était pas anodin, et anodin n'était pas sans conséquence.
Nous sommes ce que l'on choisit d'être... pas vraiment... Nous sommes ce que nous avons pu vivre.
Chaque comportement humain, chacune de notre caractéristique était là non pas par simple hasard, c'est notre vie qui nous conduisait ainsi.
Ce que moi et Laïla allait faire état très sérieux bien que précipité. Je ne pouvais vivre une passion amoureuse et l'oublier. Je voulais vivre avec elle.   
- Du coup, tu pourrais peut-être aussi simplement te fiancer, par exemple ? Je veux dire, cela pourrait faire une très jolie cérémonie, et ce serait avec plaisir que je t'aiderais à faire les préparatifs !
Hypérion était sans nul doute le père que j'aurais aimé avoir. Il pouvait me faire des reproches, me féliciter, cela sonnait toujours comme il le fallait. Il me rendait encore plus heureux. J'avais déjà pensé à cette petite cérémonie, mais que ce soit lui qui s'engage sur ce chemin me conforter encore plus dans l'idée que moi et Laïla faisait le bon choix.
-Je ne pourrais jamais assez te remercier Hypérion.
-Maintenant... sache Romain qu'avec le nouveau régime, je suis loin d'être le bienvenu. Je songe à partir en France et à appeler tous les sorciers qui se révoltent contre Dragonneau... Dans moins d'une semaine, je compte être parti. Je te propose de me suivre, bien évidemment. Mais encore une fois, c'est à toi de voir.
Retourner en France, je m'y attendais . C'était normal de vouloir partir. Cette monarchie serait bien trop totalitaire pour pouvoir agir de l'intérieur. Comme nos aînés lors des nombreuses guerres tout cela s'organiserait de l'extérieur pour être plus libre. Les Dragonneau n'avait pas d'emprise sur la France, du moins par directement. Victoria ferait surement de même, à moins qu'elle n'ait pas le cœur à quitter ses malades. J'irais voir ma mère et celui que je dois appeler père, qui ne doit pas vraiment se souvenir qu'il ait un fils. L'alcool faisait perdre la mémoire. Avants tous je rendrais visite à ma grand-mère.
-Je te suivrais et t'aiderais à chaque fois que tu me le demanderas. Partir en France n'est pas pour moi contraignant j'y aie mes racines. Je suis encore en contact avec mes anciens camarades de classe de Beaux-bâtons et je serais plus proche de ma mère et de ma grand-mère. De toute façon je doute pouvoir continuer mes études ici sans être victime d'injustice.
Nous arrivions sans vraiment le vouloir à ma seconde révélation. C'était un peu  par hasard que l'idée de devenir acteur, principalement au théâtre, m'était venue une tête. C'était évident par la suite. Le lyrisme, la passion, la romance faisait partie de ma vie, le jouer au théâtre ne devrait pas me poser de problèmes.  Je ne savais pas vraiment dans quoi j'avais l’appréhension de vouloir m'engager, mais je jetais mi à corps perdu comme à mon habitude. Je n'étais pas vraiment fait pour jouer au sorcier à longueur de journée. Je n'étais bon que dans les petits enchantements, ceux qui me faisaient rêver et qui amusaient les autres. J'avais peut-être peur de vraiment jouer au héros.
-Je ne t'ai pas parlé de mon orientation pour les années à venir. Il faut que je choisisse vers où je veux aller, quelle vocation me correspond et bien que j'aime tous les métiers les plus inimaginables soient-ils, je crois être arrivé à une conclusion. Je pense pouvoir devenir un acteur plutôt compétent. Bien sûr je ne me vois pas devenir une grande vedette, mais incarné différents personnages me plaisent assez bien je dois dire.
J'étais doué pour ressentir les émotions même un peu trop.
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MessageSujet: Re: L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain]   L’aîné n'a jamais le bon rôle, mais c'est pourtant lui qui nous protège de nous-mêmes. [Hypérion & Romain] Icon_minitime

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