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 Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. || Artémis

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Dalaigh B. McLaughlin

Dalaigh B. McLaughlin
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MessageSujet: Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. || Artémis   Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. || Artémis Icon_minitimeDim 29 Juin - 12:41


    Dalaigh s’appuya contre le dossier de sa chaise, entremêla ses doigts et posa ses index sur ses lèvres tirées d’un sourire. L’homme sortit de son bureau, claquant la porte derrière lui alors que le squelette laissa son esprit vagabonder entre les informations qu’il venait de recevoir. La princesse Artémis était intéressée à le rencontrer. Quel retournement de situation passionnant. Il ne pensait pas avoir un jour l’attention de la petite d’Hélios. Elle viendrait ici, ce soir lui avait-il dit. Il ne devait surtout pas changer ses habitudes, pour ne pas attirer l’attention. Il devait se comporter normalement. Un petit rire passa la barrière noircie de ses lèvres alors que ses bras retombaient sur ceux de son fauteuil, amusé par ce qui allait se passer. Ne pas changer ses habitudes. Très bien. L’homme se leva, transplana dans son appartement pour se changer et parti pour son parcours quotidien.

    Trois heures plus tard, alors que le ciel commençait à s’assombrir, enrobant les rayons du soleil entre les bras de la nuit, Dalaigh arriva au pied de son immeuble, monta les marches en courant, ouvrit la porte déverrouillée du plat de la main et se glissa dans la douche chaude qui l’attendait déjà, grâce à Oddie. La jeune femme, allongée nonchalamment sur le canapé en cuir, lui jeta à peine un regard alors que ses habits quittèrent son corps au rythme de ses pas. Les jets d’eau délièrent ses muscles, chassèrent la transpiration de sa peau et installèrent un bien-être entre les murs de son esprit. Les mains posées sur les carreaux gris, la tête penchée. L’eau proférait toutes ses vertus. Et les mains douces d’une femme se glissèrent sur ses côtes, griffant légèrement la peau déjà marquée. Un sourire en coin se dessina sur le visage de l’homme alors qu’il se retournait, soulevait sa partenaire dans ses bras et la plaquait contre le mur en l’embrassant. Ne pas changer ses habitudes, qu’il avait dit. Il n’allait en tout cas pas délaisser cette habitude brune.

    Une serviette enroulée autour de la taille, Dalaigh sortit de la salle de bain en laissant Oddie finir de se préparer pour la soirée. La quantité impressionnante de produits féminins s’étalant sur la tablette lui faisait lever les yeux au ciel. Il n’était pas friand de fausses femmes. Mais elles se vendaient mieux ainsi. Les hommes ne se contentaient pas d’être des reflets miroitants, ils se voilaient également la face sur leurs goûts et sur la véritable identité des femmes. Tant mieux. Cela le faisait vivre. Un nom lui revint en tête et, sans prendre la peine de s’habiller, s’assit sur le bureau, tirant un dossier relié de sous une pile conséquente de papiers quelconques. D’un coup d’œil, il se remémora le trafic dont on lui avait parlé, auquel on avait voulu l’associer. Pourquoi avait-il refusé, déjà ? Ce marché était intéressant. Il lui serait bon d’entrer à nouveau en contact avec cet ukrainien. La fourre du dossier se referma dans un bruit sec, dissimulant le dessin d’une nature incompréhensible couvrant leurs côtes.

    Oddie sortit de la salle de bain, nue et maquillée. Elle lui accorda un sourire avant de disparaître dans un craquement, probablement en direction de son propre appartement. La pile de feuille glissa par terre et Dalaigh ne fit rien pour la retenir. Son appartement était un bordel, tout autant que le Cabaret. Dans un style différent, certes. Le seul endroit propre, parfaitement rangé, était son bureau. Depuis qu’il était clean, tout du moins. La serviette blanche rejoignit les papiers et ses pieds mouillèrent le sol, en se dirigeant vers sa chambre. Il sauta dans un jean noir, enfila une chemise qu’il ne prit pas la peine de boutonner et transplana au milieu de la Divine Comédie, effrayant les nouvelles venues et faisant presque sursauter les habituées. Les portes n’étaient pas encore ouvertes, la musique silencieuse vibrait dans les enceintes déjà allumées et remplies de vide. Les habits ne tarderont pas à finir sur ce qu’ils trouveront, les alcôves à se remplir, tout comme les verres, et les notes seront bientôt crachés avec force contre les tentures bordeaux. Peut-être devrait-il songer à changer de couleur.. Trop lourd. Du blanc ? Trop pur, trop lumineux. Il y réfléchirait. Pour l’instant, la sécurité lui faisait signe que les premiers clients arrivaient. 22 heures. Moins deux. La musique se déchaîna. Quelques filles montèrent sur scène, faisant signe aux nouvelles de suivre les instructions. Moins une. La barman retira son débardeur, rejoignit son compagnon derrière la tablette de bois clair et ferma la porte derrière elle. Les lumières s’éteignirent une à une, laissant place à celles, plus tamisées, plus foncées, qui décoraient les recoins. Zéro. Un groupe d’habitués débarqua, riant et se tapant leur gros ventre dégeulasse de riches en manque.

    Elle viendrait. Quand elle le voudrait. En attendant, il se percha sur le bord du bar et sirota un sirop framboise.
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Artémis D.Dragonneau

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MessageSujet: Re: Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. || Artémis   Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. || Artémis Icon_minitimeMar 1 Juil - 11:00



Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. || Artémis Giphy

Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse.

Dans un craquement sonore, trois silhouettes apparaissaient dans une ruelle sombre. C'était une nuit pluvieuse qui venait apporter la fraîcheur après une longue journée ensoleillée. Artémis était là, cachée sous la capuche de sa longue cape traînant sur le sol. Elle observait autour d'elle ces rues et ces quelques rôdeurs qui sans un bruit se faufilaient ici et là. À sa gauche en grand seigneur, Ulrick, lui tendait son bras. Il avait un grand sourire. Ce sourire pervers qui vous faisait frissonner tant il laissait entrevoir les pensées les plus horribles. Il imaginait déjà ces femmes, ces danseuses du diable, ces vendeuses de plaisir à moitiez nue attendant un homme tel que lui. L’abstinence ne lui allant ni au teint ni à l'esprit, Artémis l'avait elle-même invité à se joindre à eux. Mike était bien évidemment là. Lui aussi aimait cet endroit, mais faisant la part des choses, il savait que ce soir il n'était pas là pour s’amuser.
Prenant le bras d'Ulrick, Artémis, se mit en marche vers cette antre du diable. Elle voulait rentrer au plus vite dans ce lieu afin de chasser de sa vue ces ruelles Londoniennes. Aujourd'hui elle détestait cette ville. Cette même ville qui l'avait vu naître. Tout lui semblait répugnant à commencer par l'odeur. Un mélange de sang-mêlé associé à la pestilence des poubelles que l'on trouvait un peu partout. Cela, en plus de lui donner la nausée, lui faisait travailler ses nerfs déjà fragiles. Elle avait d’ailleurs formé ses mains en deux poings allant presque jusqu'à enfoncer ses ongles dans ses paumes.
Presque arrivée, elle regarda Mike de ses yeux bleus pour captiver son attention.
« J'espère que ce Dalaigh en vaut la peine. La simple idée de voir ces semblants d'êtres humains me répugne. »
« Ces créatures-là, Artémis, son d'un goût sans pareil qui en l'espace d'un moment vous font percevoir ce qu'est le paradis. »
En parlant, Ulrick, avait glissé son bras autour de la taille d'Artémis et tout en plongeant son visage dans le cou de la nouvelle reine il murmurait encore de sa voix mielleuse des idioties.
« Dommage qu'elles n'aient pas ce parfum de pureté... »
Artémis en eut un léger rire. Elle retirait sa capuche laissant voir son visage de porcelaine, embelli par ses cheveux longs, avant de retirer ce bras provocateur de sa taille. Elle fit glisser une de ses mains gantée sur le visage lisse de cette tête couronnée Suédoise avec un léger sourire sur les lèvres.
« Pauvre prince. Jamais vous n'aurez le plaisir de vivre un acte charnel respirant la pureté. »
Sur ces mots, Artémis, se retourna se dressant désormais devant celui qui allait lui ouvrir la porte. Rejetant sa cape en arrière elle se demanda un instant si cet homme constituerait un rempart à franchir. Ce soir elle n'avait rien contre un peu de divertissement, aussi elle dirigea sa main vers cet être avant d'être stoppé par la voix de Mike.
« Nous sommes attendus. »
Nul doute que ce portier d'une autre génération venait de reconnaître Mike et peut-être également Ulrick qui ne devait pas être étranger à ces lieux. Toujours est-il que la porte s'ouvrait devant eux laissant Artémis découvrir les lieux.
Étrangement elle eut tout de suite le sourire. Elle avait imaginé les lieux moins propre, tout comme l'odeur qui n'était pas si horrible que ça. L'espace, bondé de tensions sexuelles, avait réveillé le dragon qui par son simple odorat semblait vivre un acte de chair. Il riait calmement, amusant Artémis qui, part curiosité, regardait l'une de ces femmes gagner sa vie. Derrière elle, Ulrick, se mordait la lèvre inférieure sélectionnant déjà sa proie qui avait surement vu en lui un gros poisson. Faisant encore quelques pas, sa Majesté put constater la présence d'hommes qu'elle connaissait. Elle savait qu'aucun d'eux ne la remarquerait, trop intéresser par ce bout de chair appétissant. Souriant de plus bel elle s'adressa au dragon à voix haute.
« Voilà dans toute sa splendeur la plus grande faiblesse de l'homme. »
Elle eut un léger rire moqueur avant que Mike ne lui retire sa cape noire laissant voir sa robe rouge sang que la lumière tamisée rendait encore plus foncée. Sa robe n'était pas en adéquation avec le reste. Trop longue, trop habillée, trop royale. Artémis n'était pas à sa place, mais se démarquer des autres était en accord avec elle-même.
Maintenant, ne restait-il plus qu'au propriétaire qu'à se présenter. Un propriétaire qu'Artémis imaginait souffrant de l'intérieur. Pour elle, un être bien portant ne pouvait être à l'origine de cet endroit.
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Dalaigh B. McLaughlin

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MessageSujet: Re: Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. || Artémis   Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. || Artémis Icon_minitimeMar 1 Juil - 17:45


    Immédiatement, son regard fût attiré par la présence royale qui rayonnait dans toutes la pièce. Les hommes, trop occupés à plonger leur nez dans les poitrines opulentes, les femmes, trop passionnées par leur travail qui, bien au contraire de ce que pensaient certains, leur plaisait énormément. Si elles étaient ici, c'était par choix. Celles qui étaient sur scène, qui se promenaient presque nues dans les dédales du cabaret. Celles qui montaient sur le bar et sur les genoux des hommes. Celles qui étaient au sous-sol, c'était une toute autre affaire. Mais celles-là, personne ne connaissait leur existence, mis à part ceux qui recevaient l'argent et ceux qui le dépensaient. L'un d'eux venait justement d'arriver en compagnie de la princesse et, alors que son corps tout entier s'élança dans un arc de cercle parfait, le dos courbé, les bras tendus vers l'arrière jusqu'à atterrir devant la princesse, ses yeux ne quittèrent pas le blond qui se tenait près d'elle. Avant même de s'adresser à la seule femme habillée de leur groupe, il dévisagea Ulrick, lança un clin d'œil à Mike et, enfin, s'inclina devant la jeune femme en lui faisant un baisemain hypocrite.

    Mademoiselle. Un honneur. Vraiment. Et vous amenez avec vous de fidèles clients. Un plaisir, comme toujours, Messieurs.

    Un sourire carnassier tira les lèvres du squelette. Sa tête se pencha légèrement sur le côté, étudiant la femme. La fillette. Quelle histoire. Quel événement. Un petit rire passa la barrière de ses lèvres alors qu'il saisit la main d'Artémis. Déesse de la Chasse. Dragonne, à ce que l'on disait. Peut-être devrait-il contenir ses manières pour ne pas finir en tas de cendre avant qu'il ne l'ait décidé ? Les volutes de son esprit se battirent un temps et il décida que non. Elle venait le voir car on lui avait parlé de lui. S'il lui mentait, s'il se voilait la face, s'il se faussait, quel était l'intérêt, pour elle ? Et il ne voulait pas ressembler à tous ces porcs qui, une fois par semaine, par mois, venaient se défouler et laisser sortir toute la colère et la rancœur qui les dévoraient à petit feu pour laisser place à une image de perfection qu'ils crachaient à la face du monde, qui, lui, n'en avait rien à foutre. Cette jeune femme était différente. Quelque chose brûlait en elle. Sa blague intérieure le fit rire et il saisit Artémis par la taille, l'entrainant dans l'escalier qui menait à son bureau. Enjambant les corps enlacés. Les corps presque sans vie, parfois. Passant devant des couples qui se prenaient dans les alcôves. Les rires. Les cris. Les gémissements. Les hurlements. Cette douce mélodie à ses oreilles.

    Ne vous inquiétez pas, Princesse. Je vous emmène dans un endroit plus calme où nous pourrons discuter de ce qui vous amène. En bas, les distractions sont constantes. Dans mon bureau, au moins, elles ne nous interrompront pas.

    Sans même prêté attention à la présence ou non des deux hommes, Dalaigh présenta la porte ouverte à la brune, entra à sa suite et la claqua d'un geste désinvolte. Il savait que le "protocole" voudrait qu'il soit plus calme, réservé. Faux. Dirigeant la jeune femme vers un siège en cuir, il la pria de s'asseoir d'un geste obligeant et lui tourna le dos, le temps de poser deux verres sur un plateau puis d'y ajouter quelques dizaines de bouteilles. Il ne savait pas ce qu'une enfant princesse pouvait bien vouloir boire. Un peu de tout. Rien. Peu importait, réellement. Il se contenterait d'eau. Peut-être un jus de citrouille. Eventuellement.

    Excusez mon comportement Mademoiselle. Il doit vous changer de ce que vous voyez autour de vous. Des faux semblants inutiles. Le genre de chose qui me hérisse. Autant ne pas s'énerver tout de suite, n'est-ce pas ?

    Nouveau sourire carnassier. Le squelette se laissa tomber dans le canapé en face de la femme, jambes par-dessus le bras de cuir, appuyé sur un coude.

    Servez-vous de ce que vous voulez. S'il n'y a pas ce que vous désirez... Je le ferai venir, j'imagine.

    Un cours instant de silence, autant dans le bureau qu'entre deux musiques envoutantes, permit au patron de l'endroit de détailler la fille. C'était étrange. Elle semblait jeune et pourtant, son visage se marquait déjà des rides de cupidité et de problèmes qu'apportent sa situation. Son père était un homme que Dalaigh avait eu l'occasion de croiser quelques fois. Avec qui il avait parlé, aussi. Officieusement, bien sûr. Le Roi ne pouvait pas être vu en compagnie d'une personne telle que lui. Même si toutes ses relations avec le bas monde était secrètes, beaucoup se doutaient. Et personne ne les contredisaient. Personne n'étayaient leurs thèses non plus. Dalaigh était l'homme de l'ombre. Celui qui dirige les dirigeants. Celui que l'on accuse sans preuve autre que la profonde conviction, viscérale. Celui que l'on craint alors qu'on ne l'a jamais vu. Et Dalaigh adorait cette situation, bien qu'il ne se l'avoue pas. Sa robe rouge, surchargée, enserrait son corps de jeune fille et le tenait dans celui d'une femme mûre alors que ses joues pouponnes et son regard, bien que dur, avait encore une lueur de candeur adolescente. Elle ressemblait à Bérénice, lorsqu'elle était jeune. Adorable. Ironique.

    Désolé pour votre père. Homme intéressant.

    D'un geste de doigt, il fit se lever le flacon de verre contenant le liquide orangé, en versa dans un verre et le porta à sa main. Ses lèvres ne firent qu'effleurer le bord transparent alors que le visage de la fille se décomposa et se recomposa l'espace d'un fragment de seconde. Peut-être aussi intéressante que son père. Il l'avait vue lorsqu'elle était enfant. Brune. Même joues poupines. Même regard candide, avant que l'envie de vengeance ne prenne le pas. Sa transformation était incroyable. Mais sa jeunesse se reflétait sur sa rigidité. Son entêtement. Lorsque l'expérience viendrait, son comportement se modifiera pour s'adapter et se modeler aux désirs de ses opposants. Pour mieux les écraser. Un sourire tira ses lèvres avant de s'envoler dans une brise remuant les rideaux légers.

    Parlez, maintenant. Personne ne nous entendra, je vous le certifie.
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Artémis D.Dragonneau

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MessageSujet: Re: Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. || Artémis   Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. || Artémis Icon_minitimeLun 15 Sep - 15:02



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Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse.

Tu ne sais plus vraiment pourquoi tu es là. Plu tu regardes autour de toi, moins tu te sens à ta place. Tu es loin de ton palais, dans un endroit que tu détestes. Tu vois ces corps s'entrelacer et c'est visages dégoûtant de désir charnel. L'être qui est en toi est excité comme un diable et tente de te contrôler. Tu sais comment lui résister, mais tu ressens au plus profond de tes entrailles le bouillonnement certain d'envie qui te dégoûte. Tu veux sortir d'ici. Prendre l'air. Vomir toutes ces horreurs.
Tu finis pourtant par voir cet homme. À son approche, tes yeux changent et se camouflent derrière une barrière invisible où personne ne peut entrer. Il te baise la main. Parle.
Tu ne lui adresses aucun mot. Tu ne sais trop pourquoi, tu vas le laisser poser ses mains sur ta taille pour t'emmener dans un autre lieu. Votre parcours te semble interminable. Tu détestes tout ce qui t'entoure. Ton odorat est comme perverti par ces vapeurs de sensualité. Tu enjambes des speudo êtres humains baignant dans leur faiblesse. Ils te dégoûtent. Tu préférerais te trouver sur un champ de bataille entouré de cadavres qui se seront battus pour quelque chose.
Les battements de ton cœur se font plus fort. Tu repenses encore à cette triste nuit et ton fort intérieur hurle de tristesse. Tout finira par exploser. Ton cœur réclame cette vengeance légitime. Il te faudra du temps pour tour manigancé, mais le jour où tu seras libérée tu sais que tu redeviendras TOI .
Un bureau s'est formé devant toi et te semble presque à des milliers lumière de ce que tu viens de vivre. Dans ton dos, la porte claque et te ramène à la réalité. Tu es désormais seule avec lui. Tu te demandes s'il ressemble à ces satyres. Tu espères que non et puis au finale, tu te dis que cela importe peu. Tu te rends compte que tes manières ne fonctionnent pas ici car elles sont inutiles.
-Excusez mon comportement Mademoiselle. Il doit vous changer de ce que vous voyez autour de vous. Des faux-semblants inutiles. Le genre de chose qui me hérisse. Autant ne pas s'énerver tout de suite, n'est-ce pas ?
Sur ces mots, tu t'installes sur un fauteuil en croisant les jambes. Tes mains sont posées sur les accoudoirs et ta tête pose lentement sur le dossier. Tu n'es pas une adepte du cuir, mais tu es fatiguée. Tu fermes les yeux, mais la vision de ton père décédé te force à les rouvrir. L'homme a posé devant toi une bagagerie de bouteilles dont tu ignorais pour la plupart l'existence. Il t'invite à te servir et influencée par le dragon, tu te sers d'un liquide transparent. Tu gardes le verre en mains sans y goûter, reprenant ta position initiale.
-Désolé pour votre père. Homme intéressant.
Ses mots te font bouillonner de l'intérieur. Tu penses à Mike et aux mots qu'il t'a dit avant de venir ici. Si tu craques, cet endroit sera la proie d'Aurors et tu dévoileras aux yeux du monde ton dragon. Kahos doit encore rester caché. Tu aimeras rire plus tard du jour où tous auront été bernés par un monstre dont ils n'imaginaient pas l'existence.
Parlez, maintenant. Personne ne nous entendra, je vous le certifie.
Enfin, tu sens que les choses sérieuses approchent. Tu veux en finir au plus vite. Tout ceci t'ennuie terriblement.
« L'on dit que vous n'avez pas peur de mourir... L'on dit que le danger vous plait... L'on dit que vous êtes une personne de confiance... »
Tes yeux se sont dirigés vers ton verre pendant que tu parlais. Tu expires avant de le porter à tes lèvres. C'est fort. C'est mentholé. Ça te fait penser à cette eau de Cologne que tu détestes. Ton père n'a jamais eu un bon odorat. Un léger sourire anime ton visage et tu continues de parler.
«Je déteste les ''on dit''. Je voulais donc savoir de votre bouche ce qu'il en était. »
Tes yeux bleus croisent son regard.
« Mon père n'a pas fait de vous l'un de ses jouets. Il doit y avoir une raison. »
Ton père adorait les jouets humains. Une qualité ou un défaut que tu as aussi. Ton Mike est le plus important jouet qu'il t'a offert. Ce jouet est aujourd'hui l'un des derniers piliers de ta vie.
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